The self-aware universe de Amit Goswani [résumé]

Comment la conscience crée le monde matériel

L’auteur, Amit Goswami, est physicien et à enseigné à l’université de l’Oregon, USA. Il tente avec cet ouvrage de répondre à certaines des énigmes de la mécanique quantique et de la psychologie par une idée philosophique novatrice.

Son hypothèse est que c’est la conscience (le libre arbitre et la conscience de soi) qui crée les atomes, et non les atomes qui créent la conscience.

Il explique comment cela pourrait s’appliquer à des concepts difficiles comme le chat de Schrödinger.

Il suggère l’existence d’un royaume probabiliste plus profond que l’espace-temps, où une seule conscience fait des choix probabilistes. Son point de vue n’est absolument pas religieux, mais plutôt une philosophie mystique fondée sur une solide pensée scientifique.

Chapitre 1. Le gouffre et le pont

Le “réalisme matériel” est le principe scientifique selon lequel tout est constitué d’atomes. Bien qu’il puisse sembler évident, ce principe a des implications importantes dans divers domaines scientifiques.

Une telle philosophie nécessite notamment une discussion sur la conscience, définie comme notre expérience subjective de la conscience (l’expérience de la visualisation intérieure des pensées, ou l’expérience du goût).

  • Physique : La plupart des gens pensent que la conscience est un concept relevant de la psychologie et ne s’intéressent qu’aux lois qui sous-tendent la composition des atomes, puisque tout est construit sur des atomes.
  • Psychologie : Les psychologues considèrent le cerveau comme un objet physique, agissant comme un logiciel informatique. La conscience peut être considérée comme l’unité centrale qui le dirige.
  • Neurophysiologie : La conscience peut être un “épiphénomène”, issu de nos neurones. Elle peut avoir évolué pour donner un sens à notre existence. La conscience “doit être un phénomène émergent du cerveau, et non séparé de celui-ci”.

Si tout est construit à base d’atomes, alors la conscience doit sûrement aussi être construite d’atomes. Pourtant, personne n’est prêt à remettre en question cette hypothèse.

Dans son livre, l’auteur part du principe qu’il faut renverser cette idée : et si les atomes étaient constitués de conscience ?

Telle est la philosophie de l’”idéalisme moniste“, dans laquelle les idées sont les éléments de base de l’univers (et non la matière). La matière est bien réelle, mais elle émerge de la conscience.

Bien que cette idée puisse sembler farfelue, il est possible que le monisme puisse résoudre certains des paradoxes de la mécanique quantique que le réalisme matériel ne parvient pas à expliquer de manière adéquate.

Par exemple, l’idée d’intrication quantique, où une interaction apparemment plus rapide que la lumière viole les lois physiques établient par Albert Einstein.

Chapitre 2. L’ancienne physique et son héritage philosophique

Le réalisme matériel conduit à la physique newtonienne, qui considère le monde comme des boules de billard rebondissant les unes sur les autres. Il conduit au déterminisme, selon lequel si tu connaissais toutes les informations relatives à ces boules de billard, tu pourrais prédire parfaitement leur trajectoire.

Dans une telle optique, la conscience est simplement une propriété du cerveau.

Au XVIIIème siècle, le mathématicien Pierre-Simon Laplace a émis l’hypothèse d’une telle “intelligence omnisciente” qui connaîtrait théoriquement la position de chaque atome. Une telle machine considérerait l’esprit humain comme un simple système d’entrée/sortie, les pensées et les sentiments étant des états internes transitoires.

Le libre arbitre peut être considéré comme une simple illusion, le résultat d’une machine extrêmement complexe. Si l’on considère le test de Turing, un système d’intelligence artificielle (IA) capable de simuler à 100 % le comportement humain serait impossible à distinguer d’un être humain.

Pour prouver l’existence de la conscience, il faudrait imaginer quelque chose qui soit impossible à reproduire par un ordinateur.

De tels exemples peuvent être le concept de véritable créativité, ou peut-être la capacité de dériver de nouvelles lois et théorèmes mathématiques (au lieu de simplement vérifier ceux qui existent déjà).

Chapitre 3. La physique quantique et la disparition du réalisme matériel

La physique classique implique que, suffisamment de connaissances, le futur est prévisible. La physique quantique, cependant, a une vision moins rigide de la réalité.

Einstein a démontré que la lumière existe à la fois sous forme d’onde et de photon. Plus tard, des physiciens ont montré que les électrons se comportent de la même manière (“wavicles”). Les ondes sont les probabilités qu’un électron apparaisse à un endroit donné.

La physique classique est déterministe : on peut théoriquement connaître la position et la quantité de mouvement exactes d’un électron. En revanche, la physique quantique est probabiliste : tu ne connais que les chances qu’il apparaisse quelque part.

Les grands macro-objets tels que la lune sont également des ondes de probabilité ! Cependant, la lune a une telle masse, et tant d’électrons, que la moyenne de toutes ces ondes de probabilité ressemble à un objet solide. C’est pourquoi la physique classique s’applique aux objets de taille réelle. Les “probabilités quantiques” ne sont tout simplement pas détectables, et la physique classique fait un travail décent pour décrire les objets “réguliers”.

N’imagine pas qu’un électron est “étalé partout dans l’atome”. Au contraire, lorsque nous l’interceptons avec de la vapeur et mesurons sa position, il “choisit” l’un de ses emplacements probables. Dès que nous le mesurons, il passe du statut d’onde à celui de particule. Nous n’avons jamais “vu” l’onde de probabilité de l’électron, mais nous connaissons ses propriétés mathématiques.

”Pour les macro-objets massifs, les prédictions de la mécanique quantique correspondent à celles de la physique classique“

Chapitre 4. Philosophie de l’idéalisme moniste

Platon a un jour décrit notre réalité comme des humains assis dans une grotte, en position fixe, le monde étant projeté devant nous comme des ombres sur le mur.

Ce que nous croyons être la réalité pourrait n’être qu’une projection de quelque chose derrière nous. Le postulat de base de l’idéalisme moniste (l’hypothèse de ce livre) est l’idée que la conscience, et non la matière/énergie, est l’élément de base de l’univers.

  • De nombreuses philosophies séparent l’esprit (nos pensées) du cerveau (notre corps). Cependant, il faudrait qu’il y ait un transfert d’énergie entre eux, ce qu’aucun appareil scientifique n’a jamais détecté.
  • Quand on connaît la position d’une particule, on ne connaît pas sa vitesse. Quand on mesure sa vitesse, on ne connaît pas sa position. Ce qui se passe entre les deux est quelque chose qu’aucun physicien quantique n’a réussi à déterminer.
  • Lorsque tu mesure sa position, sa forme d’onde de probabilité disparait instantanément à des kilomètres de distance. Ne serait-ce pas une interaction plus rapide que la lumière ? Einstein a prouvé que c’était impossible dans l’espace-temps traditionnel.
  • Lorsque deux particules sont corrélées (intrication quantique), l’effondrement de l’onde de probabilité de l’une effondre instantanément la probabilité de l’autre, quelle que soit sa distance. Ne s’agirait-il pas également d’une interaction plus rapide que la lumière ?

L’idéalisme moniste émet l’hypothèse d’un royaume de conscience transcendant situé sous l’espace-temps, qui résoudrait les problèmes de physique quantique que nous venons d’aborder. L’”observateur” (ta conscience qui fait l’expérience subjective de ce monde), est cette conscience dont il est question.

”L’idéalisme moniste n’est pas seulement compatible avec la physique quantique mais même essentiel à son interprétation“

Chapitre 5. Objets à deux endroits à la fois et effets qui précèdent leurs causes

L’expérience de la double fente est populaire en physique quantique. Lorsqu’on fait passer un photon ou un électron unique par deux ouvertures (fentes) dans un écran, il se divise en une onde.

Cependant, lorsque l’observateur décide de mesurer par quelle fente il est passé, il se transforme immédiatement en une particule (il “choisit” une fente). En fait, nous pouvons détecter :

  1. Soit par quelle fente elle est passée (sa position)
  2. Soit sa forme d’onde (sa vitesse)

Pas les deux.

L’”expérience de choix différé”, ou Experience de Wheller, implique un faisceau de lumière qui doit emprunter deux chemins. En tant qu’onde, il emprunte les deux chemins. Cependant, si tu mesure la position du photon à la fin, il passe immédiatement du statut d’onde de probabilité à celui de particule et “choisit” l’un des deux chemins.

Même si tu le transforme en particule après que la lumière ait commencé à voyager, il choisit “rétroactivement” un chemin. Tu as supprimé la probabilité qu’elle emprunte l’autre chemin en mesurant le chemin qu’elle a choisi.

  • Cela ne viole pas la relation de cause à effet et n’introduit pas le voyage dans le temps, car, comme le dit Werner Heisenberg, ”nous ne pouvons pas transmettre un signal à travers ce type de dispositif”.
  • L’effondrement des probabilités n’est pas une communication d’information. Pourtant on obtient quand même une propagation plus rapide que la lumière d’un phénomène. Cela implique que le domaine transcendant des probabilités est en dehors de notre univers spatio-temporel.
  • L’observateur (le scientifique) change l’univers en choisissant de réduire les probabilités.

Chapitre 6. Les neuf vies du chat de Schrödinger

Si un chat se trouve dans une boîte avec un interrupteur aléatoire contrôlant une fiole de poison, le chat a une probabilité d’être vivant et une probabilité d’être mort. Ses ondes de probabilité ne s’effondrent que lorsque l’observateur regarde.

De nombreux physiciens et philosophes ont tenté d’expliquer ce phénomène en :

  1. Élaborant des théories sur les univers parallèles, ou
  2. En déclarant que la réponse importe peu car nous ne pourrons jamais le savoir (pour le savoir, il faudrait regarder !).

L’idéalisme moniste dirait que le domaine transcendant des probabilités peut contenir les deux chats simultanément. Lorsque tu mesure le chat, la conscience en choisit un et effondre les probabilités dans la matière de l’espace-temps. Erwin Schrödinger a dit “entre, il y a des vides que nous ne pouvons pas combler”.

L’idéalisme moniste parle d’une conscience globale sous-jacente qui réduit toutes les ondes de probabilité lorsqu’elle est observée, et propose que nous soyons simplement des extensions de cette conscience.

Note que ceci est différent d’un “Dieu” religieux. L’idéalisme moniste affirme que le temps avance parce que l’univers effondre constamment ses ondes de probabilité.

Chapitre 7. Je choisis, donc je suis

L’idéalisme moniste parle de la conscience comme :

  1. L’espace de travail dans ton esprit
  2. Les pensées et les sentiments qui remplissent l’espace de travail
  3. L’expérience subjective de traverser le monde, tous connectés à une conscience sous-jacente dans un royaume de probabilité

Alors que la physique classique croit au déterminisme (tu peux prédire l’avenir en mesurant tout ce qui se passe dans le passé), la physique quantique exige l’effondrement des ondes de probabilité. Le choix semble être ce qui définit la conscience – qui est en fait l’effondrement des probabilités quantiques.

N’oublie pas que ce n’est pas “toi” qui choisis. C’est “un sujet unique et universel”. Sinon, des observateurs différents percevraient différentes positions de la lune.

”Avant le choix, l’état du cerveau-esprit est un état ambigu“

Chapitre 8. Paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen

Einstein avait un problème important avec la non-localité de la physique quantique (ou la propagation plus rapide que la lumière des phénomènes).

Un exemple de non-localité est la façon dont l’effondrement de l’onde de probabilité d’un électron peut effondrer instantanément l’onde d’un autre électron, quelle que soit la distance à laquelle se trouve le partenaire (même dans une autre galaxie). Ou comment la mesure du “spin” d’un électron force son partenaire à prendre instantanément le même spin. (Qu’est donc le spin ?). Ce serait comme tirer des cartes à jouer à New York et à Tokyo simultanément, et voir apparaître les mêmes cartes.

Cependant, le théorème de Bell affirme qu’il est physiquement impossible d’envoyer un signal de cette manière (tu ne peux pas contrôler les cartes qui sont distribuées). Les physiciens n’ont aucun moyen de forcer les ondes de probabilité à s’effondrer dans un spin ou une position souhaités, et il est donc impossible d’envoyer une communication plus rapide que la lumière de cette façon.

Cependant, cela nous montre que la propagation plus rapide que la lumière d’une interaction (et non de signaux) peut se produire et se produit effectivement.

Il y a plusieurs implications psychologiques à cela :

  • Carl Jung a évoqué l’idée de synchronicité, selon laquelle deux événements ne sont pas liés par une relation de cause à effet, mais plutôt par une coïncidence. Il est possible que la synchronicité découle de l’intrication quantique.
  • Les “expériences extracorporelles” pourraient être le résultat d’une observation non-locale par ta conscience.
  • Lorsqu’un saut créatif est effectué cela peut être décrit par une interaction non locale. Par exemple, lorsque Hellen Keller a réalisé pour la première fois que les mouvements de la main pouvaient devenir un nouveau concept de “mot”.

“La réalité quantique doit être une réalité non locale […] Un domaine de réalité qui transcende l’espace-temps local”

Chapitre 9. La réconciliation du Réalisme et de l’Idéalisme

Comment ces hypothèses apparemment mystiques expliquent-elles notre réalité concrète quotidienne ? L’univers semble si concret, et il est impossible qu’un chat soit à la fois mort et vivant, non ?

  • Les grands objets massifs comme la lune ont une probabilité quasi nulle d’apparaître ailleurs que là où nous les observons et les mesurons.
  • La superposition (de la vie du chat) est possible, mais pas dans notre espace-temps concret, c’est pourquoi nous devons parler d’un domaine de probabilité transcendant.
  • Il est possible qu’avant que les êtres vivants n’observent l’espace-temps concret, l’univers était dans un état complet d’ondes de probabilité. Dans ce scénario, les ondes de probabilité de l’univers auraient pu s’effondrer dans l’espace-temps concret comptant le plus grand nombre d’observateurs (de formes de vie).

”Le cosmos a été créé pour notre bien“

Chapitre 10. Exploration du problème corps-esprit

Nous avons tous deux intuitions contradictoires : nous comprenons intuitivement que notre cerveau et notre corps sont identiques, et pourtant nous avons aussi l’expérience que les espaces de travail de notre esprit interne sont séparés de l’univers physique.

À travers les âges, les philosophes ont tenté d’expliquer ce phénomène de la conscience.

Les dualistes comme René Descartes pensent que la conscience est une entité distincte soumise à la spiritualité, tandis que nos corps sont une matière atomique soumise à la science. Cependant, selon la conservation de l’énergie, l’énergie serait transférée entre les deux états, ce qui n’a pas été correctement expliqué.

Les behavioristes monistes comme Burrhus Frederic Skinner ne se concentrent que sur les comportements externes des humains. Ils pensent que les pensées et les sentiments ne sont qu’un sous-produit des comportements externes. Cependant, ils ignorent l’expérience subjective des pensées et des sentiments.

Les fonctionnalistes monistes quant à eux, croient que la conscience est le résultat de l’allumage de nos neurones. Ils considèrent le cerveau comme un bio-ordinateur géant rempli de systèmes d’entrée/sortie. Cependant, imagine que tu es à l’intérieur d’une pièce sombre, et que tu reçois un morceau de papier avec des symboles étranges d’une langue inconnue.

Tu dispose d’un livre d’instructions t’indiquant comment réagir à ces symboles et ce qu’il faut faire avec ces symboles (comme un ordinateur est instruit par son langage de programmation). Pourtant, tu ne comprends pas la langue que ces symboles représentent.

Si notre cerveau n’était qu’un simple bio-ordinateur, il ressemblerait à un être irréfléchi qui ne ferait que suivre des instructions, comme l’homme dans la pièce sombre. Pourtant, nous, les humains, sommes capables de comprendre les choses de manière rationnelle. Nous ne nous contentons pas de suivre des instructions. Il y a un élément supplémentaire en nous, notre conscience “pensante”, qui implique que nous ne sommes pas seulement des systèmes d’entrée/sortie.

Nous sommes comme un homme dans une pièce sombre, mais qui peut lire une langue inconnue et n’a pas besoin du manuel d’instructions. Un bio-ordinateur serait comme l’homme dans la chambre noire qui suit simplement les instructions concernant les symboles.

Les idéalistes monistes, comme certains bouddhistes, se concentrent sur une conscience universelle, mais ils ne parviennent pas toujours à expliquer correctement comment le “moi” individuel en découle et comment il est lié à la physique quantique.

Chapitre 11. A la recherche de l’esprit quantique

Si tu réfléchis à la façon dont tu pense, tu te rendras compte que lorsque tu laisse libre cours à tes pensées, tu peux les sentir couler, mais que lorsque tu essaies de te concentrer sur une pensée, tu perds le flow. Cela ressemble à la nature onde/particule des électrons.

Peut-être que les processus quantiques dans le cerveau relient le monde matériel (nos neurones) au domaine quantique probabiliste de la conscience (notre esprit).

Les processus quantiques dans nos neurones font des bonds créatifs et contrôlent le libre arbitre. Notre matière cérébrale à macro-échelle, constituée de neurones, est responsable du traitement de la “physique classique”, comme nos algorithmes cognitifs (récompense/punition) et nos souvenirs. Notre matière cérébrale peut être responsable du traitement ou de l’amplification des processus quantiques de nos neurones.

De nombreux mathématiciens et scientifiques brillants ont parlé de leurs intuitions les plus vives comme d’un “saut créatif”, semblant sortir de leur subconscient. Peut-être que le “tunnel quantique” existe en tant que communication entre les neurones, et qu’il se connecte au domaine probabiliste quantique de la conscience.

L’effondrement des ondes probabilistes quantiques dans nos neurones peut être interprété par les humains comme un “libre-arbitre” ou une “prise de décision”.

“Supposons que l’appareil classique du cerveau amplifie et enregistre l’esprit quantique“

”La conscience choisit le résultat de l’effondrement de tous les systèmes quantiques“

Chapitre 12. Paradoxes et hiérarchies enchevêtrées

Les dualistes et les psychologues font référence à un “processeur” interne, un petit personnage dans l’esprit qui dirige nos actions. La conscience est la sélection des probabilités, le fait de faire véritablement un choix. C’est une action qu’aucun système d’IA n’a encore accomplie.

Ton esprit essayant de se référer à lui-même peut aboutir à ta conscience de soi. Il s’agit d’une “hiérarchie enchevêtrée”, dans laquelle il n’est pas clairement défini quel niveau contrôle l’autre.

Pour qu’une IA soit réellement créative, et ne se contente pas d’une programmation complexe, elle devrait être capable de sortir d’elle-même et de s’auto-analyser, comme notre cerveau s’analyse lui-même.

Chapitre 13. Le “je” de la conscience

Notre capacité à être conscient de nous-même et à réfléchir sur soi peut être le résultat d’une hiérarchie enchevêtrée, comme un serpent qui se mangerait la queue.

Notre “moi quantique” peut être notre moi dans un état de créativité ouverte, par exemple, pendant la méditation, avant que les probabilités ne se soient effondrées sur une décision. Notre matière cérébrale macro (à l’échelle non quantique) enregistrerait chaque effondrement, ce qui constituerait notre mémoire.

Notre libre-arbitre est peut-être ce que notre cerveau utilise pour décrire cet effondrement quantique.

Chapitre 14. Intégrer les psychologies

Notre ego, ou sens du “moi”, comprend plusieurs catégories :

L’intentionnalité

Diriger notre attention sur une pensée. Les matérialistes diraient qu’il s’agit simplement d’un épiphénomène, ou d’un effet secondaire de nos neurones.

La conscience de soi

Observer l’univers à travers nos sens, nos pensées et nos sentiments. Les matérialistes contournent généralement cette question en disant qu’il s’agit également d’un simple effet secondaire de nos neurones, ce qui diminue la réalité de notre expérience subjective.

Le soi transpersonnel

Il s’apparente à l’état de flow maximal dans lequel se trouvent les athlètes, ou les musiciens par exemple. Dans “la zone”). S’agit-il également d’un épiphénomène, ou de l’étreinte de notre “moi quantique” ?

Le libre-arbitre

Les behavioristes matérialistes diraient que le libre arbitre est une illusion et que le cerveau humain n’est qu’un bio-ordinateur complexe avec des entrées et des sorties.

Mais le fait que quelque chose en nous soit capable de dire “non” à une pensée ou à un sentiment implique que nous sommes plus que de simples bio-ordinateurs.

L’inconscient

C’est le “ça” de Freud ou “l’ombre” de Jung.
Lorsque nous rêvons, nous pouvons laisser notre subconscient s’exprimer librement. Notre inconscient est-il un simple épiphénomène ou fait-il partie d’une conscience plus profonde ?

Pour conclure, le soi quantique, issu de la philosophie de l’idéalisme moniste et fondé sur la mécanique quantique, est peut-être une philosophie qui fournit une explication satisfaisante aux questions inconnues de la physique et de la philosophie.

”L’univers est conscient de lui-même à travers nous”

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