What makes your brain happy and why you should do the opposite de David DiSalvo

Ce livre au titre “un peu“ long se concentre sur les comportements irrationnels courants pour lesquels notre cerveau a évolué.

Dans son désir d’économiser l’énergie, par exemple, notre cerveau créera des biais heuristiques irrationnels et cherchera des relations de cause à effet dans des événements aléatoires.

Ce livre offre des conseils extrêmement pratiques pour être plus conscient de ces erreurs cognitives et prendre de meilleures décisions au cours de notre vie.

Chapitre 1. Les aventures de la certitude

Les humains transmettent des informations depuis la nuit des temps, et pourtant nous avons tendance à transmettre des informations incorrectes, ce qui entraîne des préjugés.

L’incertitude et l’ambiguïté mettent notre cerveau mal à l’aise, si bien que nous avons besoin de transmettre toutes les informations. Ainsi, notre désir intense d’être correct entraîne un “biais de certitude”.

Il est préférable de ralentir et de se demander si vous êtes réellement correct. Par exemple :

  • L’idée que vous êtes plus fort ou plus habile qu’un agresseur en raison de votre expérience en sports de combats, du sexe de l’agresseur, ou de son apparence physique. Si vous vous trompez à ce sujet, votre vie peut prendre fin.
  • Si vous voyagez dans un nouveau pays, aucun guide de voyage ne pourra vous convaincre d’examiner si vos propres comportements sont appropriés ou offensifs.
  • Vous pouvez être certain que votre frère ou votre sœur est le plus beau ou le plus intelligent de la famille.

Nous ne pouvons pas toujours savoir quand une heuristique (raccourci mental) est bénéfique ou quand il faut l’ignorer. Parfois, le fait de “se sentir bien” est insensé et correspond simplement au désir de confort de votre cerveau. Il se peut que vous ne recherchiez que les informations qui confirment ce que vous voulez être vrai (“biais de confirmation”).

Vous pouvez être émotionnellement attaché à certaines croyances et ignorer délibérément les preuves du contraire.

Nous avons des “schémas”, ou modèles mentaux, qui guident nos décisions. Par exemple, lorsque vous décidez de trouver un nouvel emploi, vos schémas peuvent inclure le temps de trajet, la taille de l’entreprise, la flexibilité des horaires ou le salaire. Toute ambiguïté en dehors de ce schéma fait que notre cerveau se sent menacé.

Soit nous ignorons l’information extérieure, soit nous la classons comme aberrante, afin que notre cerveau se sente mieux.

Chapitre 2. Motifs séduisants et singes fumeurs

Imaginez que vous marchez dans un aéroport, et que vous voyez le nombre “429” répété plusieurs fois. Est-ce un signe que vous devriez changer votre vol, ou peut-être un signe que vous devriez absolument être sur votre vol ?

Le plus probable est qu’après avoir vu “429” deux fois, votre cerveau a commencé à être plus attentif à cette séquence de chiffres et a attribué un sens à ce hasard.

Le cerveau humain est câblé pour tirer des conclusions des coïncidences. Carl Jung, psychologue majeur, père de la psychologie moderne, a développé le concept de “synchronicité”, qu’il a décrit comme des événements liés par une signification, plutôt que par une cause et un effet.

Ces idées ont donné naissance à des livres de développement personnel pseudo-scientifiques comme “Le Secret”, dont les auteurs se trompent eux-mêmes en croyant être dans le vrai.

Notre cerveau a évolué pour toujours rechercher des relations de cause à effet. Il est terrifié à l’idée que des événements aléatoires puissent nous menacer.

Lorsqu’une tornade évite une maison, nous avons tendance à croire à des raisons surnaturelles ou théologiques pour lesquelles elle a été “épargnée” au lieu de croire que c’est le simple fait du hasard. Au cours de l’évolution, le repérage des relations de cause à effet nous a permis de nous protéger.

Nous parlons de “chance”, et nous cherchons des agents extérieurs comme Dieu ou Satan. Nous refusons d’accepter que la vie puisse être aléatoire.

”Nous sommes aussi prédisposés à vouloir une cause évidente pour chaque effet“

Chapitre 3. Pourquoi un cerveau heureux anticipe le futur

Lorsque notre patron nous demande de prendre en charge un projet dans plusieurs mois, nous pouvons immédiatement sauter sur l’occasion de nous féliciter sur le moment, et oublier la pénible responsabilité que nous devrons assumer dans le futur.

Il est plus facile de se concentrer sur le présent, c’est pourquoi les vendeurs de voitures se focalisent sur la question immédiate des paiements mensuels plutôt que sur le coût total de possession du véhicule. Ils vous pousseront à signer le contrat sur le moment, avant que vous n’ayez le temps de rentrer chez vous et de réfléchir à l’avenir.

Nous obtenons une récompense mentale dans le présent, au détriment de l’avenir.

“Il est très facile de se surengager sur le moment“

Quand on juge la prise de décision des autres, il est facile de croire que l’on aurait choisi différemment. Que vous auriez été plus malin que “eux”.

Ou bien il est plus facile d’imaginer que vous auriez fait un choix plus “moral” que vos pairs, et que vous auriez été “l’un des bons”.

Ce préjugé est appelé “prédiction morale” (moral forecasting). Dans la même situation, vous auriez probablement suivi le même processus de décision.

”Nous sommes convaincus que si nous avions été dans la même situation que quelqu’un d’autre, nous aurions agi différemment“

Chapitre 4. Le magnétisme du pilote automatique

Je suis sûr que vous vous souvenez d’un moment où vous conduisiez votre voiture en “pilote automatique” et où vous ne vous êtes pas rendu compte que vous aviez raté, ou effectivement pris, votre sortie.

On estime que 30 à 50 % de nos heures d’éveil sont passées dans cet état de dérive inconsciente. Pourtant, cette rêverie n’est pas un bug de l’évolution. Elle offre la possibilité d’une auto-introspection.

Votre esprit peut résoudre des problèmes lorsque vous êtes dans cet état de dérive inconsciente et détendue.

Il a également été démontré qu’il existe des liens étroits avec la créativité.

Cependant, la dérive excessive comporte des risques. Lorsque vous vous engagez dans une “rumination obsessionnelle” et que vous vous perdez dans cette dérive, cela peut conduire à la dépression.

Le bonheur survient généralement lorsque nous agissons, et céder au désir de notre cerveau de conserver l’énergie peut nous rendre plus malheureux.

Chapitre 5. L’immersion et la grande évasion

Dans certains pays, il existe un problème très réel de personnes qui “abandonnent” leurs enfants et leurs responsabilités pour jouer à des jeux de rôle en ligne.

Notre cerveau a développé un “centre de récompense mésolimbique” déclenché par la dopamine. Cependant, ce centre de récompense peut être facilement influencé par des situations extérieures, et un mauvais fonctionnement de ce centre peut nous amener à nous sentir récompensés par des choses en réalité néfastes.

Si la technologie n’est certainement pas à l’origine des dépendances, elle peut en revanche les accélérer.

Certaines personnes préfèrent les interactions en ligne aux interactions IRL. Cela a été mis en corrélation avec la solitude et l’anxiété sociale. Nous avons un culte moderne de l’interaction en ligne et pourtant nous nous sentons plus seuls que jamais dans l’Histoire.

Lorsqu’internet commence réellement à changer votre humeur, il est facile de tomber dans le piège de la dépendance. Internet peut combler un besoin émotionnel d’appartenance. Les personnes qui se sentent isolées socialement “se complaisent dans le malheur” et sont “obsédées par le ‘drame’ émotionnel des autres”.

Chapitre 6. Faire tourner vos moteurs au ralenti

Motivation

Selon les stéréotypes, les “personnes peu performantes” ont besoin de “s’amuser” dans les tâches pour être motivées.

En réalité, les personnes très performantes réussissent moins bien dans les tâches lorsqu’elles sont présentées comme “amusantes” ou divertissantes.

Rendre les tâches urgentes et sérieuses aide les personnes très performantes, mais nuit aux personnes peu performantes.

La taille de la compétition

L’augmentation du nombre de concurrents dans une salle de test standardisé a diminué la performance moyenne aux tests, probablement en raison de l’intimidation.

Pour contrer ce phénomène, rappelez-vous logiquement que le nombre de concurrents ne devrait avoir aucun effet sur vos performances.

La rapidité du retour d’information

Que le retour d’information soit positif ou négatif n’est pas aussi important que d’obtenir un retour d’information immédiat. Dans le cadre d’une étude menée par l’Université Canadienne de l’Alberta, la moitié d’un groupe a reçu un feedback rapide, tandis que l’autre moitié a reçu un feedback quelques jours plus tard.

Le groupe recevant un retour rapide a vu ses performances augmenter de manière significative.

La crainte de la déception d’un retour négatif immédiat a motivé les participants à mieux se préparer aux tests.

Perte de poids

Une étude a montré que le fait d’énoncer à haute voix ses objectifs de perte de poids permettait de perdre plus de poids que de ne pas en parler.

Ce résultat a été influencé par votre facteur “influence sociale normative”, ou le crédit que vous accordez à l’acceptation sociale.

Un discours personnel réaliste

Une étude a démontré une augmentation significative des performances quand les personnes se demandent “Puis-je y arriver ?” plutôt que de s’exclamer “Je peux y arriver !”.

Chapitre 7. Écrire des promesses sur un Etch-a-Sketch™ (ardoise magique)

PHOTO ARDOISE MAGIQUE

  • Lorsque nous nous rapprochons de nos objectifs (par exemple, la perte de poids), nous avons l’impression d’être à nouveau libres de vivre. Nous avons tendance à devenir trop confiants et, en fait, à ruiner nos résultats. Les rechutes sont généralement causées par le fait de croire que nous pouvons gérer plus que ce que nous pouvons.
  • Les couples qui complètent les phrases de l’autre ont une forme de “mémoire transactive”. Il s’agit simplement d’externaliser l’énergie nécessaire à la mémorisation à une autre personne. Si cette mémoire transactive peut aider à atteindre des objectifs à long terme, comme l’obtention d’un diplôme, elle peut nuire à la maîtrise de soi à court terme (elle nous rend paresseux à court terme).
  • Nous avons tendance à avoir une attitude “what the hell”. Une fois que l’apéro est arrivé et que nous avons fait une petite entorse à notre régime, nous avons tendance à nous dire “Et puis merde, foutu pour foutu…”. Au moment du dessert, on commande le gâteau le plus sucré, le plus coulant, le plus gras.
  • Nous avons tendance à faire de l’”équilibrage moral”, c’est-à-dire à tolérer un peu d’immoralité pour équilibrer un résultat moral. Par exemple, tolérer un peu de corruption pour obtenir de l’argent pour un hôpital pour enfants. Votre cerveau a besoin de sentir que la balance morale est équilibrée.

Chapitre 8. Vouloir, obtenir, regretter, répéter

  • Imaginez que vous dépensez des dizaines de milliers d’euros pour des études de droit et que vous vous rendez compte qu’elles ne vous inspirent aucune passion. Le regret est ressenti comme une perte par notre cerveau, alors nous faisons tout ce que nous pouvons pour justifier nos choix passés.
  • Lorsque vous désirez quelque chose, l’excitation de la compétition est généralement meilleure que l’objet en lui-même.
  • Parfois, nous avons ”le remords de l’acheteur” une fois l’article obtenu.
  • Nous avons tendance à nous habituer à ce que nous achetons. Cette nouvelle voiture ou ce nouveau smartphone devient un appareil de plus dans votre collection.

Un tel regret peut en fait être un outil d’apprentissage évolué. Cette “pensée contrefactuelle” nous amène à nous demander “et si ?”, ce qui contribue à stimuler notre apprentissage.

“Le pouvoir de vouloir l’emporte sur la satisfaction d’obtenir”

Chapitre 9. Socialiser avec des singes comme nous

Comportements de singes

Des études ont démontré que les singes capucins ont des comportements de tricherie, de vol, de jalousie, de dégoût, etc.

Par exemple, lorsqu’un singe se sent lésé dans une négociation, il ne participera pas jusqu’à ce que le tort soit réparé (c’est-à-dire jusqu’à ce qu’on lui rende la banane).

Des études psychologiques ont montré que lorsqu’un accord équitable est supprimé, les humains agissent également de manière irrationnelle. Nous accepterons zéro, au lieu d’accepter moins d’argent que ce qui nous a été promis. C’est notre façon d’exprimer notre colère envers l’autre partie.

Cela est vrai même si l’autre partie ne sait pas que nous sommes en colère. Il s’agit peut-être d’un geste symbolique de dépit envers le monde.

Amitiés

Lorsque nous évaluons les premières impressions, nous avons tendance à rechercher les personnes qui présentent des caractéristiques que nous apprécions (par exemple, l’intelligence par rapport à l’agressivité) et nous pouvons être biaisés par ceux qui présentent des caractéristiques similaires.

Lorsque les deux parties savent qu’elles font partie du même groupe d’appartenance, elles ont tendance à s’apprécier mutuellement. Ils croient qu’ils partagent les mêmes idées et s’attendent donc à être mieux traités.

Lorsque vous entrez dans une nouvelle situation sociale, changer votre posture pour adopter une “pose de pouvoir” peut augmenter votre testostérone et diminuer votre cortisol ::(voir le résumé de Presence)::.

Chapitre 10. Le grand écart de la vérité

  • Notre désir de conserver efficacement notre énergie peut nous rendre sensibles à la propagande. Lorsque nous entendons un court message de façon périphérique entre 3 et 5 fois, ce message a un impact maximal. Il est intéressant de noter que le fait de se concentrer sur le message peut en fait diminuer son influence. Les politiciens savent que “les messages persuasifs sont courts, lapidaires et digestes en quelques secondes”.
  • Le “transport narratif” est le processus par lequel nous nous identifions à des personnages spécifiques dans les émissions de télévision ou les films. Une étude a montrée que le fait qu’une personne devienne ou non donneur d’organes pouvait être fortement influencé par ses impressions d’un épisode de Dr House. Plus on s’implique émotionnellement dans la série, plus on est facilement influencé.
  • Les métaphores sont très efficaces pour influencer les gens. Une étude a comparé le fait de parler de la criminalité dans une ville comme d’une “bête sauvage s’attaquant à la population” ou d’un “virus infectant la ville”. Lorsqu’on leur a demandé comment contrer la criminalité, les participants étaient plus enclins à choisir une application plus stricte de la loi s’ils entendaient la première expression, et des changements sociaux pour la seconde.
  • Les pronoms de genre dans certaines langues peuvent affecter nos impressions. Par exemple, brücke, “pont” en allemand, est un mot féminin, et est plus susceptibles d’être décrits comme “élégants et minces”. À l’inverse, le puente espagnol, mot masculin, est plus susceptible d’être décrit comme “fort et robuste”.

En tant qu’espèce sociale, nous ne sommes pas aussi indépendants que nous le pensons. Par exemple, nous pouvons consulter des critiques après avoir vu un film afin de nous assurer que notre opinion correspond à celle des autres.

Nous aimons nous décharger des décisions sur les autres par souci d’efficacité (notre cerveau aime économiser l’énergie).

Notre désir de nous intégrer à la tribu est fondé sur l’un ou l’autre des éléments suivants :

Conformité

Penser à ce que les membres de la tribu ont choisi parce que vous appréciez leurs opinions.

Convergence

Le désir que votre identité corresponde à celle de vos pairs. Par exemple, si vous achetez une Lexus ou une Mercedes Benz, en fonction de l’image de la tribu des pairs.

Chapitre 11. Comment votre cerveau attrape les rhumes psychosociaux

Si vous imaginez qu’une petite dispute lors d’une fête se transforme en bagarre, ou que vous bâillez après que quelqu’un d’autre ait bâillé, vous comprendrez rapidement à quel point les émotions peuvent être contagieuses.

  • Le bonheur peut être contagieux jusqu’à 3 degrés de séparation (l’ami d’un ami d’un ami).
  • Vous avez 61 % plus de chances de fumer si quelqu’un que vous connaissez fume. Vous avez 29 % plus de chances de fumer si l’ami d’un ami fume.
  • Vous avez 37 % plus de chances de devenir obèse si votre conjoint devient obèse, et 57 % plus de chances si un ami devient obèse.
  • Si vous visualisez l’exercice de la maîtrise de soi dans une tâche, vous vous épuisez et vous diminuez votre maîtrise de soi.
  • Quelques personnes qui travaillent dur dans un groupe peuvent faire en sorte que les autres se sentent épuisés par extension.

Chapitre 12. Le pouvoir caché des objets

  • Nous avons tendance à utiliser des termes comme “lourd” ou “ayant de la gravité” lorsque nous prenons des décisions difficiles. Une étude a démontré que les sujets portant des porte-documents physiquement plus lourds avaient l’impression qu’il était extrêmement important d’avoir une voix dans une décision, par rapport à ceux qui tenaient des porte-documents plus légers. Les personnes dont le presse-papiers était plus lourd avaient également tendance à adopter des positions plus polarisées.

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  • Nous négocions mieux lorsque nous sommes assis sur une chaise solide.
  • Une étude a démontré que le fait de goûter à quelque chose de dégoûtant peut augmenter le dégoût mental que nous ressentons face aux décisions immorales des autres.
  • Notre langage comprend des expressions telles que “tête froide” et “sentiments chaleureux”. Une étude a montré que lorsque les participants tenaient des boissons chaudes, ils se sentaient en fait émotionnellement plus proches les uns des autres.
  • L’utilisation d’un langage concret sur les actions (décrivant ce que quelqu’un a fait) indique une proximité sociale. L’utilisation d’un langage abstrait (décrivant comment une personne interagit) indique une distance sociale.

Chapitre 13. Votre esprit en réécriture

La mémoire peut être divisée en deux catégories :

  1. la mémoire explicite (se souvenir des détails d’un voyage en camping)
  2. la mémoire implicite (tâches motrices comme se brosser les dents)

Les événements à forte charge émotionnelle entraînent une plus grande activité cérébrale et créent donc des souvenirs plus forts. Pourtant, nos souvenirs ne sont pas infaillibles. Lorsque nous vieillissons, les événements antérieurs se transforment en “impressions”. Notre cerveau nous fournit assez facilement des souvenirs reconstitués, mais ils ne sont guère précis.

Notre cerveau a évolué pour ignorer les détails qui ne sont pas immédiatement importants pour notre survie. Décrire nos souvenirs comme des étagères de livres ou des disques durs d’ordinateur sont des analogies inexactes. Notre esprit combine plutôt des éléments d’information épars provenant de différentes régions du cerveau et les présente comme un souvenir.

Une étude a démontré que des photos et des vidéos truquées pouvaient convaincre une personne qu’elle avait commis un crime, alors qu’en réalité elle ne l’avait pas fait ! Le cerveau des participants a créé de faux souvenirs de l’événement.

Des sources crédibles peuvent facilement nous implanter de faux souvenirs. Par exemple, les témoins d’une affaire judiciaire qui écoutaient certaines chaînes d’information croyaient avoir vu des choses qu’ils n’avaient pas vues.

”Les humains sont exceptionnellement crédules“

Chapitre 14. Né pour copier, apprendre pour pratiquer

Différents animaux sont nés avec différents instincts. Par exemple, le poulain d’un cheval essaie immédiatement de se lever après sa naissance, et les bébés chimpanzés ont immédiatement l’instinct de s’accrocher à leur mère. Les humains, en revanche, semblent n’avoir que l’instinct d’observation.

  • Les enfants répètent les gestes des adultes lorsqu’ils apprennent une nouvelle tâche. Mais ils imitent aussi des actions inutiles. Par exemple, lorsqu’il voit un adulte effectuer une tâche sans intérêt puis s’emparer d’une “récompense“, l’enfant va imiter l’ensemble de ces comportements. Il commencera par “tirer et appuyer inutilement sur les gadgets”, au lieu de se contenter de saisir le prix. Ceci en comparaison avec les singes, qui se contentent de saisir la récompense.
  • L’exemple précédent peut avoir évolué comme un outil de conditionnement social. Il peut être socialement utile de croire que toutes les actions sont utiles, afin de ne pas risquer de se faire virer de la tribu.

“Les mauvaises leçons sont apprises aussi facilement que les bonnes”

  • Lorsque vous occupez un nouveau poste, vous êtes souvent débordé. Par exemple, après avoir ouvert un nouveau restaurant, vous n’avez peut-être pas réalisé dans quoi vous vous êtes embarqué. De nombreuses stratégies générales de résolution de problèmes font pâle figure face aux stratégies spécifiques dépendant du contexte.
  • Des recherches récentes ont montré que pour maîtriser une tâche, il ne suffit pas de passer 10 000 heures à s’entraîner, mais qu’il faut passer ce temps de manière significative. Vous avez besoin d’une “pratique délibérée” pour devenir un expert (abordée plus en détail dans Peak et Mastery).

“Sans pratique délibérée, l’effort sera toujours insuffisant”

”En vérité, ce que nous ne savons pas menace de nous engloutir“

”Notre cerveau est la merveille de la nature imparfaite la plus avancée de la planète“

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